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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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20 juillet 2023

Le Dîner, de Herman Koch (2013)

611K--T7LkLQue voilà un roman inattendu, rempli de suspense, de mystères qui se résolvent ou pas, par le biais d'un narrateur qu'une lectrice naïve, telle que je suis, prend tout au plus pour un aigri, un peu jaloux de son frère qui vit mal les secrets d'ado de son fils et de sa femme. Attendez quand même d'en savoir plus, suspendez plus que jamais votre jugement.
Le roman attendu d'après son incipit et d'après son titre serait une satire de l'hôtellerie et des rapports conviviaux, voire de la famille mais cela dépassera de loin ces problématiques ! La portée du récit va très, très loin !

Je suis complètement soufflée, épatée, horrifiée.

Et frustrée de ne pas pouvoir en dire plus afin que les lecteurs suivants aient une chance de lire ce roman avec le même déroulé croissant que moi.

Citations :

  • L'expérience m'a appris que les gens attendent toujours de vous quand ils vous appellent souvent par votre prénom, et qu'il s'agit la plupart du temps une chose que vous, vous ne voulez pas.
  • La plupart du temps, cependant, il en allait tout autrement. Les gens n'osaient rien faire. Ils marmonnaient des milliers de fois "Je vous prie de m'excuser", simplement pour obtenir la salière. Des haricots verts marron foncé au goût de réglisse, une viande filandreuse parcourue de nerfs coriaces et parsemée de morceaux de cartilage, un sandwich au fromage au pain rassis avec des taches vertes sur le fromage, le Néerlandais au restaurant mastiquait le tout en silence puis avalait. Et quand le serveur venait lui demander si cela lui avait plu, il se passait la pointe de la langue sur les filaments et les restes moisis collés entre ses dents et acquiesçait d'un signe de tête.
  • "Sans ma femme, je n'aurais été nulle part", affirment parfois des hommes sentimentaux, des hommes qui se disent souvent eux-mêmes maladroits - d'ailleurs, ils veulent seulement faire remarquer par là que leur femme a passé sa vie entière à ranger la pagaille laissée derrière eux et continue de leur servir du café à toutes les heures de la journée. Je n'irai pas jusque-là, sans Claire j'aurais été quelque part, mais ailleurs.

 

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Commentaires
D
Bonjour DonaSwann, un roman qui ne s'oublie pas vite. Les personnages sont tous antipathiques. Je sais que je suis restée un peu perplexe. http://dasola.canalblog.com/archives/2011/10/12/22303198.html Bonne soirée.
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I
Pour moi aussi, une lecture choc.. j'ai relu l'auteur par la suite, avec beaucoup moins de succès !
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