30 mai 2007
Eugénie, de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais (1767)
Une jeune femme noble se croit l'épouse d'un libertin. En réalité, il avait organisé un faux mariage pour la séduire.
Voilà un titre de Beaumarchais qui m'était inconnu, et je crois comprendre pourquoi : il n'est dans le goût de notre époque, ni à lire, ni à jouer, tant le mélodrame reposant sur l'innocence abandonnée et le séducteur repentant nous paraît aujourd'hui se jouer dans un langage inconnu, artificiel.
Nous sommes loin de la virtuosité de Figaro et même Drink, le valet de ce drame qui fait profession d'un peu d'esprit, se traîne.
A sa décharge, cette pièce se laisse lire et passées les premières pages, on ne s'arrête plus.
Challenge Mon Ecrivain Préféré 2007 : il est introuvable, j'ai dû le commander exprès.
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