2 juin 2007
Saison violente, d'Emmanuel Roblès (1974)
J'ai été vivement émue par cette chronique d'une adolescence en 1927 à Oran.
Le narrateur "aime [sa] haine", mais découvre l'amour, le plus pur et le plus vrai, découvre que sa mère veuve peut aimer encore, et la nécessité de la compassion, dans une Algérie dont les colons sont montrés souvent racistes et antisémites, aussi bien que la nécessité de la revanche. Humainement, c'est une belle histoire, qui sonne plus juste que beaucoup d'autres récits d'apprentissage que j'ai pu lire.
Je connais très mal les réalités de la vie des Espagnols en Afrique du Nord, et j'ai été étonnée d'apprendre qu'ils subissaient à longueur de temps des réflexions désobligeantes (euphémisme) de ceux qui étaient d'origine française métropolitaine.
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