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13 février 2008

L'Auberge rouge, de Gérard KRAWCZYK (2007)

L'HISTOIRE aubergerouge


Elle est inspirée d'une histoire qui a eu lieu vers 1830 en Ardèche à l'auberge de Peyrebelle.

Une diligence emmène la comtesse de Marcillac (Sylvie Joly, dans un rôle sur mesure), Marie-Odile de Marcillac (Annie Girouard qui échappe un peu à Guenièvre, mais pas à Lancelot) et son époux, fils de la première, Philippe de Marcillac (Urbain Cancelier), Simon Barbeuf (François-Xavier Demaison), un dentellier aux regards de braise, sorte de Philippe Katherine du stylisme, en villégiature. Ce beau monde, comme dans Mademoiselle Fifi, de Maupassant, réordonne la hiérarchie sociale et c'est le bûcheron (jovial Laurent Gamelon) qui doit sortir, sous l'averse, de la diligence, quand le père Camus (Gérarnd Jugnot) et un futur novice doivent se joindre à eux jusqu'au monastère...
Mais dans la diligence se trouve Mathilde, une fille d'aubergistes, qui leur conseille de s'arrêter chez ses parents (Christian Clavier et Josiane Balasko) pour se restaurer et se réchauffer. On comprend très vite que ces aubergistes s'enrichissent en détroussant et tuant ses clients, mais Rose, qui "a de la religion", non seulement ne tient pas à tuer le père Camus, mais désire se confesser à lui, profitant qu'il ne pourra pas révéler ce qu'il sait...

MON AVIS aubergerouge2


Le genre de film que je ne serais pas allée voir sans y être poussée, dont acte. Comme souvent, le fait que je sois bon public me fait dire qu'on a sans doute été un peu sévère envers le film : c'est une bonne comédie, avec quelques nouveautés au milieu de gags téléphonés, et la bonne humeur générale l'emporte. Dans beaucoup de comédies françaises dites "sans prétention", les acteurs cabotinent, et ce n'est pas le cas ici.

Une mention pour les superbes costumes, pour la beauté touchante des "enfants" (Jean-Baptiste Maunier et Juliette Lamboley), le clin d'œil au père Fauchelevent des Misérables, et le personnage de Violet, si paradoxal. François-Xavier Demaison est étonnant et sa vis comica devrait être réemployée sans tarder.

Je pense toutefois avec une mélancolie souriante aux Lycéens qui se contenteront de regarder ce film quand leur professeur leur donnera à lire L'Auberge rouge d'Honoré de Balzac... La faute porte sa punition avec elle-même...

Bande-annonce.

Onze minutes du film homonyme d'Autant-Lara.

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Commentaires
D
J'aurais même aimé que tu en parles, toi : qu'en as-tu pensé ?
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S
Ah ! enfin on en parle de l'Auberge Rouge...! :D
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