Indiana Jones et le Royaume du Crâne de cristal, de Steven SPIELBERG (2008)
Hou la la, je crois que je l'ai déjà oublié. Bon.
On est en pleine guerre froide, et l'ennemi fanatique d'occultisme envoyant des bonnes femmes à la fois glaciales et hystériques (Cate Blanchett, dans le rôle d'Irina Spalko) quérir des Graals et autres hochets magiques, cette fois, c'est l'U.R.S.S.
Un ami du Dr Jones a disparu et c'est un jeune motard, Mutt, qui vient lui proposer une piste pour le retrouver : cet ami était sur les traces des crânes de cristal d'Akator, de curieuse forme, au Pérou... Vous voyez où Spielberg veut en venir ?...
MON AVIS
Les invraisemblances se notent à tour de stylo, mais on n'est pas là pour ça. Ou on adhère aux Indiana Jones ou on reste chez soi. J'ai souligné mentalement, pour le plaisir intellectuel de ne pas me sentir trop dupe, mais j'effaçais aussitôt, afin de gagner le plaisir non-intellectuel de l'aventure, de la vitesse, de l'humour, du frisson, évidemment. Le mélange archéologie-occultisme-ufologie sur fond a failli m'irriter, mais je me suis consolée en constatant que le film n'est pas tendre avec l'anti-communisme primaire de l'époque maccarthyste ; de même, certains clins d'œil à la société nord-américaine de ces années-là sont sympathiques (rivalités blousons noirs/teddy bears, etc.).