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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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10 février 2010

Ballroom Dancing, de Baz LUHRMANN (1992) VOST

L'HISTOIRE


ballroomdancingScott Hastings, un champion de danse de salon, n'a pas pu s'empêcher d'improviser de nouveaux pas lors d'une compétition. La coupe est pleine pour sa partenaire qui aimerait enfin gagner une compétition et qui l'abandonne, tandis que la réprobation générale s'abat sur le jeune homme. Scott aimerait pourtant continuer à faire comprendre à la Fédération qu'elle doit s'ouvrir à l'innovation, mais la seule volontaire pour le suivre dans sa démonstration est Fran, une débutante qui ne brille ni par son talent, ni par sa beauté... La famille de cette dernière va pourtant constituer un atout.

MON AVIS


Un grand classique du film de danse, Dirty Dancing, sans les scènes racoleuses nécessaires à toute bande-annonce qui se respecte, Footloose, plus formel, avec la transformation de la jeune crapaude (Tara Morice) en belle princesse au fil de ses progrès en danse, avec des morceaux de bravoure que le spectateur aimerait pouvoir exécuter lui-même !

Ici, l'originalité réside dans l'intervention du paso doble gitan, une sorte de plaidoyer pour l'authenticité, dans un film qui brocarde par ailleurs les côtés artificiels et ridicules des concours de danse de salon, avec les sourires extatiques figés, les maquillages kitsch, les tenues si grotesques qu'on a peine à croire qu'elles se veulent sexy ! Quelques invraisemblances dans le scénario (comment la jeune crapaude peut-elle être aussi nulle avec un papa génie du paso doble ? comment un jeune homme qui danse depuis l'âge de 6 ans, ne meurt-il pas de rire en écoutant des leçons sur la rythmique corporelle, qu'on lui suppose ignorer ?) mais ce n'est pas très grave. Il y a une qualité stylistique impressionnante : le spectateur, s'il y est sensible, est capable de deviner si un récit est mensonger juste en voyant sa mise en scène.

Je le recommande aux amateurs : ils se régaleront !

Vu le 3 février 1998. Re-visionnage.

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Commentaires
R
Ce film est très beau car ma mère m'en a montré un bout.
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