Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mots et Images
Mots et Images
Derniers commentaires
Newsletter
13 juin 2014

Le Chardonneret, de Donna Tartt (2014)

chardonneret

Théo Decker, jeune New-Yorkais, souffre de stress post-traumatique et de culpabilité. Sa mère est décédée dans un attentat alors qu'ils visitaient ensemble, pour échapper à une averse, un musée. Après quoi ils auraient dû se rendre au Lycée où elle était convoquée pour entendre les griefs que le comportement de son fils avait appelés.

Or, juste après l'explosion, dans un état semi-conscient, onirique, Théo parle à un vieil homme qui visitait la salle près de lui, avec sa nièce Pippa, qui avait beaucoup attiré l'attention de Théo. Lui-même dans un état second, Welty, ainsi se nommait-il, donne sa chevalière à Théo, lui ordonne de se saisir du tableau de Carel Fabritius, "Le Chardonneret", de le cacher, et d'apporter la première à son ami Hobie, un antiquaire, restaurateur de meubles anciens dans Manhattan.

Cette décision irréfléchie va être source de soucis et accompagnera de manière accrue la culpabilité du jeune homme quant à cet attentat... Mais ne faudrait-il pas y voir les signes du destin ?


C'est un roman que j'ai lu avec un plaisir relatif, car j'y ai retrouvé ce qui m'avait plu dans Le Maître des illusions (ce qui m'avait moins plu aussi, les plongeons juvéniles dans la drogue post-trauma). Comme me l'a fait remarquer un collègue, c'est parfois un peu longuet ; le souci de créer une atmosphère, de faire voyager le lecteur se serait obtenu à bien moins. Je suis particulièrement dubitative sur la discussion métaphysique finale entre Théo et son ami Boris à la fin, d'une part parce que cela tranche terriblement avec le niveau intellectuel assez moyen qu'elle avait accordé aux deux personnages, ensuite parce qu'on voit trop le côté "plaquage" in extremis d'un fond qui emprunte à Proust, à Nietzsche (pour ceux que j'ai identifiés) à un récit qui aurait dû l'offrir, le distiller de manière suffisamment fondue et sensible pendant toute sa durée.

Cependant, ce gros bémol mis à part, cheminer avec cet oiseau fantôme mystérieux et célèbre a été un parcours très agréable qui me fait regretter de ne pas connaître New-York et Amsterdam.

Dommage aussi que je n'aie pas pu noter au fur et à mesure les nombreuses citations qui m'ont séduite !

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité