L'Âge d'or des ciné-clubs, d'Emanuela Piovano (2018)
Sid retourne dans le village des Pouilles où sa mère, réalisatrice et gestionnaire d'un cinéma, Arabella, vient de décéder. Lui n'a pas de bons souvenirs de son enfance, de ce groupes d'amis-amants duquel sa mère était la reine, le bourreau et la victime. La légèreté avec laquelle elle se moque de tout et gère par dessus la jambe lui arrive en plein visage avec des discussions avec son fantôme. Elle laisse une quantité de soucis financiers et de problèmes immobiliers dont il n'a absolument pas l'intention de s'occuper, au grand dam des amis de sa mère, de sa stagiaire, qui estiment qu'il faut continuer son oeuvre...
D'après une histoire vraie.
Quel ennui ! Quelle lenteur ! Quelle froideur, à cause de la vitre derrière laquelle on observe les sentiments des autres ! Le merveilleux visage de Laura Morante n'a pas sauvé le film. Il paraît que les dix dernières minutes éclairaient le film... Dommage, je dormais justement pendant ces dix dernières minutes. Tant pis pour moi.