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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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14 février 2021

Marseille - Et la peste débarqua, de Chabaud - Lévy - Ray - Goury (2021)

gabarit-produitsmarseille-416x416Le nom de "Marseille", le mot "peste" (en cette période complètement folle d'un Covid-19 qui n'a pas tué la moitié de la population mais qui, c'est un fait, est une des premières préoccupations) et la beauté de la couverture m'ont attirée. Petit à petit est une maison d'édition qui "retrace la grande histoire des villes de France à travers des fictions BD. (...)" Pour Marseille, il n'y avait guère que sa fondation par les Phocéens ou la fameuse Grande Peste... Non, je ne grogne pas, mes accès de snobinerie ne sont pas si fréquents, j'étais contente de la forme prise par le récit, régulièrement interrompu par des documents authentiques, de commentaires savants mais clairs, des illustrations de tableaux, et j'ai beaucoup appris, moi qui croyais savoir l'essentiel.

On suit le Grand-Saint-Antoine dans sa navigation à travers la Méditerranée, son chargement de cargaison, et les premières inquiétudes liées aux morts d'une "fièvre pestilentielle" qu'on refuse de reconnaître comme la peste. Le déni est égal chez les bénéficiaires de la cargaison qui, tels nos hommes et femmes d'affaire d'aujourd'hui, veulent bien empoisonner tout le monde, pourvu que le bénéfice obtenu ne soit pas inférieur à celui qui était escompté : il fallait absolument que la quarantaine soit raccourcie de manière à obtenir que les marchandises partent vers la foire de Beaucaire... Et même en quarantaine, les marchandises, infestées de puces infectées, gagnent subrepticement Marseille.

Au milieu de tant de bassesses, des remords, des rédemptions, des vengeances... et les célèbres figures du Chevalier Roze et de Mgr Belsunce...

Allez, juste un truc, histoire de faire une critique, mais avec un sourire : certaines vêtures du mois de juillet (un manteau par dessus une chemise, par exemple) ne sont absolument pas crédibles dans une ville comme Marseille, même si j'ai vu qu'il y faisait moins chaud qu'à présent, dans la mesure où tout est relatif et que le ressenti des gens de l'époque était de vivre une canicule.

Marseille-pl-1

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Commentaires
T
"Platistes"?<br /> <br /> Ah OK, ceux qui croient que la terre est plate!<br /> <br /> Sinon, il n'y a pas si longtemps,j'avais croisé en librairie l'adaptation en BD du récit par Pagnol de l'aventure d'une petite communauté cherchant à échapper à la peste à Marselle: Les pestiférés, dessiné par Samuel Wambre, éd. Bamboo. On y trouve même la fin prévue par Pagnol, qui ne figure pas dans la version "littéraire" de son "Temps des amours" posthume.
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D
Bonsoir DonaSwann, 300 ans après, on est en pleine pandémie, pas la peste c'est quand même une maladie pulmonaire. Je ne connais rien à cette peste tricentenaire et donc je note cette BD aux dessins qui me plaisent bien. Bonne soirée.
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