En attendant Bojangles, de Régis Roinsard (2020)

D'après le roman d'Olivier Bourdeaut que je n'ai pas lu...

Après une rencontre pleine de fantaisie et très romantique, Georges parvient à faire un petit garçon à Camille, dont le prénom change tout le temps, puis à épouser Camille. Ensemble, ils vivent avec un échassier, Mlle Superfétatoire, sans ouvrir de courrier, avec des fêtes chaque soir. Mais Camille ne supporte pas que Gary aille tous les jours à l'école, où il est malheureux, car personne ne comprend ni sa vie, ni sa verve et son imagination supérieures ; elle supporte encore moins que Georges, qui fait pourtant beaucoup de concessions, aille travailler toute la journée. Georges accepte toutes les étapes demandées par la souffrance de Camille, vers la marginalisation... Heureusement, tous trois ont un ange gardien...

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J'avoue que j'ai regardé avec perplexité l'écran pendant la première demi-heure, en ayant l'impression de regarder un "La Vie est belle" (Benigni) moins bon, moins poétique que l'original, puis le film trouve sa propre tonalité et son fil (qui va d'ailleurs se préciser jusqu'à la fin et non pas en une seule séquence) l'emmène dans une autre direction, moins caricaturale et brutale, certainement que "Le Zèbre", mais malgré tout dans la même veine.

Le film est superbe, les images, notamment, Virginie Effira dont je commence à être fan, dont le beau visage est d'une mobilité et d'une variété étonnantes, le petit Solan Machado-Graner (Gary) est formidable... et la construction de l'histoire... qui m'a donné de la curiosité pour le roman. Est-il aussi bien construit ? Beaucoup d'émotion à prévoir.

Bande-annonce.

Comments

[dasola]

Bonjour DonaSwann, j'ai peut-être tort mais je n'ai pas vu le film car je n'ai pas aimé le roman qui m'a mise mal à l'aise. Mais je ne doute pas que Virginie Efira et Romain Duris sont très bien. Bonne journée.