Au coeur des ténèbres, de Penelope Evans (1998)

Parmi la pile respectable de livres portés par Docfrankus, et malgré la mienne, en danger quotidien d'écroulement, comment résister à un énoncé tel que : "Affligé d'un physique repoussant et d'un bégaiement irrépressible, Stewart Park a vraiment la tête  de l'emploi qu'il occupe à la morgue de Londres : photographe de cadavres".

En réalité, Stewart Park a un physique plus que repoussant : il a une gueule d'assassin, de pervers, de malade, de ces têtes qui sont du meilleur effet sur la couverture de Détective. Très solitaire, timide, véritable petite pâquerette débordante d'amour, il se réfugie dans les jeux vidéo. Or un jour, il découvre que la jeune femme qu'il doit photographie ressemble comme deux gouttes d'eau à la princesse de son jeu vidéo, la "Dame des glaces". Il s'intéresse aux circonstances dans lesquelles la jeune femme s'est noyée et ses investigations lui valent des ennuis.

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Ce roman policier est magistral ; on le croit à chaque instant sur le point de prendre une direction, on croit à chaque instant savoir à quoi s'en tenir sur le héros et sur la morale de l'apologue ("L'habit ne fait pas le moine"), avant de... Mais j'en dis  trop !
Le chute coupe le souffle, alors qu'on croyait voir venir quelque chose de plus complaisant.