Pacific Palisades, de Jack-Alain LÉGER (1981)
Je ne saurais pas bien parler de ce roman : je l'ai lu sur trop de temps, par fragments courts dont j'ai oublié la plupart au fur et à mesure, alors même qu'ils me plaisaient bien et que j'aurais voulu les noter au fur et à mesure. Peut-être qu'en soi, c'est significatif. J'ai eu la curieuse impression d'avoir déjà lu ce genre de livres récemment, alors que celui-là, en 1981 était probablement pionnier dans son genre. J'ai irrésistiblement pensé à Weyergans, un peu à Beigbeder. Celui-là au moins n'affecte-t-il pas de faire de son héros, l'inévitable hédoniste de nos auteurs post-modernes.
Un écrivain avec un pied dans tant de pays que j'ai fini par oublier d'où il était réellement, fâché avec son père depuis la mort de leur mère, ayant perdu les deux femmes qu'il a aimées, très seul, très en décalage avec tout, obligé d'être le "nègre" d'un "auteur" qui a fait de l'holocauste son filon littéraire, s'interroge sur Hitler, le judaïsme familial.