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15 février 2008

Le Bûcher des Vanités, de Tom Wolfe (1987)

bucher_vanitesSherman MacCoy, ancien de Yale, et grand agent de Wall Street dans les obligations, n'est pas loin de se sentir "le Maître du Monde", entre son magnifique appartement de Park Avenue, sa femme Judy si comme il faut, et son adorable petite-fille Campbell. Et, comme toujours, la "petite faiblesse qui vous perdra", une maîtresse à l'accent du Sud, jeune et sexy, mais riche et déjà mariée, qui ne devrait donc pas bouleverser la belle ordonnance de sa vie...
Il suffit d'une sortie d'autoroute manquée et d'une errance à travers le Bronx pour que la vie de Sherman bascule. Très vite, traque des journalistes et des inspecteurs, procureurs, ragoteurs, clients agitateurs d'associations louches, et Sherman comprend qu'il n'est plus qu'un objet, un moyen par lequel chacun tentera de satisfaire son ambition.


Je suis frustrée par ma propre note de lecture, tant je sens que ce roman est d'une complexité encore plus grande, qu'il touche à plus de choses qu'à une satire sociale comme il y en a tant, et il y aurait beaucoup de remarques à faire sur l'utilisation presque imperceptible d'autres œuvres littéraires (Poe, Dickens...)
J'ai trouvé la première moitié du roman, presque purement une satire du milieu de Sherman, un peu longue, même si elle était nécessaire, y comprit les redondantes allusions aux dépenses pharaoniques faites par Judy, sa femme, chaque fois qu'il est question de l'appartement. La seconde m'a figée dans une sorte d'horreur et de pitié (tiens, tiens) pour le destin de Sherman : comment parvient-on à éprouver de la compassion pour un vaniteux imbu de sa classe qui accepte de commettre un délit de fuite ?
On peut : vérifiez vous-même dans ce roman !

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