Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mots et Images
Mots et Images
Derniers commentaires
Newsletter
4 juillet 2008

La Sonate à Kreutzer, de Léon Tolstoï (1889)

img062J'étais persuadée de me lancer dans une relecture, mais à mesure que je progressais dans ce roman, j'ai acquis la certitude que je ne l'avais jamais lu ; j'ai dû confondre avec un autre titre, genre "Les Amants du Tage"...
Un récit étonnant, car je me suis méprise sur les intentions de l'auteur.
J'ai tout d'abord lu avec un intérêt amusé la thèse étrange du vieil homme rencontré dans le train par le narrateur (l'amour n'existe pas, l'homme et la femme font leur malheur et celui de leurs enfants en donnant ce nom à ce qui n'est rien d'autre qu'un instinct bestial, il faut s'abstenir de tout rapport sexuel en dehors de la reproduction) ; puis cet homme se révélant (il faut voir les réactions paranoïaques et violentes que l'auteur relate) complètement fou, j'ai tout d'abord pensé que Tolstoï portait un jugement distancié sur une telle thèse.
La postface m'a révélé un Tolstoï, s'en expliquant, au contraire parfaitement sérieux, et même donnant, dirais-je si je ne craignais anachronisme et dysgéographisme (cherchez pas, je réinvente lexique et syntaxe, aujourd'hui), dans le puritanisme ou l'hérésie cathare, ce que Wikipédia (consulté aussitôt), appelle du mysticisme chrétien anarchiste.

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité