Malavita encore, de Tonino BENACQUISTA (2008)
Je prends en marche, faute d'avoir lu le premier tome, Malavita, les aventures de la famille Blake, dont le père, Fred, est un maffieux repenti. Il est devenu romancier dans le sud de la France, où il est protégé par un agent du FBI qu'il rêve de semer. Mais les enfants ont grandi et cherchent leur voie, tandis que son épouse devient chef d'entreprise en région parisienne...
J'ai beaucoup aimé ce roman mafieux, malgré un début où certains passages exprimant des sentiments un peu lyriques m'avaient mise sur mes gardes : ils étaient en réalité au service du burlesque à venir. Benacquista semble convaincu par la théorie du déterminisme et le prône de manière curieusement réjouissante. En fait, sa famille Manzoni amuse autant qu'elle inquiète. J'ai beaucoup ri, du pire, en général. Et la peinture qui se dégage du monde, malgré la navigation allègre des personnages, n'est pas pour rassurer : qui sont, finalement, les gangsters ? Et est-ce qu'on tourne définitivement une page ?