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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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14 juin 2009

La Ferme des animaux, de George Orwell (1945)

fermeanimauxA l'instigation des cochons, les animaux d'une ferme, mal nourris, exploités, maltraités, se révoltent et chassent leur fermier alcoolique Jones et ses valets malhonnêtes.
Ils vont rebaptiser le ferme "du Manoir" "La Ferme des animaux", se pourvoient d'un hymne, de sept commandements, et se proposent de vivre dans l'égalité, le respect mutuel et une sorte de communisme, une coopérative, où aucun d'eux ne pourra être amené à être exploité. Cette utopie engendre de l'émulation, du stakhanovisme (la figure du cheval Malabar est à cet égard très émouvante), et la prospérité commence à lui donner raison...
Mais l'antagonisme entre les deux cochons Napoléon et Boule-de-Neige commence à être gênant, et quand le second est chassé, très curieusement, la démocratie à la ferme commence à battre de l'aile...


J'avais bien tort d'avancer à reculons vers ce bel apologue sur l'utopie qu'a pu représenter un jour l'U.R.S.S. Je suis très contente d'avoir lu cet apologue, bon pendant de 1984. Les mécanismes qui appellent au changement un groupe et les interactions qui finissent par pervertir un système conçu pour éviter les errements passés sont rendus d'une manière étonnamment précises, quand on est tenu en même temps par une fiction animalière. Orwell est autant qu'un politologue (finalement), un bon auteur !

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