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10 janvier 2010

La Conjuration des imbéciles, de John Kennedy Toole (1981)

conjurationNouvelle-Orléans. Ignatius Reilly est un homme d'environ trente ans, obèse, paranoïaque, mythomane, goinfre, hypersensible, tout comme son "anneau pylorique" qui "se ferme" à la moindre contrariété. Il a fait de brillantes études tout en laissant un souvenir de dément désagréable à certains de ses anciens enseignants et vit chez sa mère, replié dans sa chambre et ses traumatismes (le décès de son chien et un voyage en autocar), à noircir des cahiers avec ce qui sera son grand œuvre.

Mais sa route croise celle d'un policier doux et zélé et en mal de reconnaissance, Mancuso, celle d'un vieux veuf maccarthyste, la tenancière d'un bar louche, Les Folles Nuits, un jeune dandy excentrique, un vagabond noir, une entraîneuse qui aimerait bien être strip-teaseuse, et, malheureusement pour lui, celles de patrons, car sa mère a décidé qu'il était plus que temps qu'il gagne sa vie... Tout ce monde paraît se conjurer contre lui...


"Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde,
on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui."
Jonathan SWIFT.

Cette citation de Swift est en exergue au roman.

Est-ce à dire qu'Ignatius soit un génie ? Un génie grotesque, bien malgré lui, complètement inadapté, comme la plupart des autres personnages, une vraie cour des miracles (A Confederacy of Dunces, titre en américain) qui, plus d'une fois, m'a fait rire infiniment. J'ai vraiment adoré ce roman.

Il a été écrit dans les années 60, bien avant le suicide de l'auteur en 1966, désespéré de ne pas voir ses travaux d'écriture publiés, et bien plus, avant son prix Pulitzer en 1981, date que j'ai décidé de retenir sur ce blog.

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