Piège pour Cendrillon, de Sébastien Japrisot (1965)
(Mi(cky) est une riche héritière qui attire les convoitises de cendrillons moins bien loties ; elle a une marraine qui l'entretient et elle passe sa jeune vie à s'amuser.
Un jour, elle revoit une camarade de classe, Do ; elle l'accepte comme compagnie, dans sa vie. Elle se montre brutale, négligente, frivole, dépensière et Do n'est pas loin de penser que la marraine Midola, fée florentine qui gâte Mi, ferait bien de porter ses fonds sur une autre filleule. Les relations entre les jeunes filles se tendent et c'est un incendie affreux qui ravage la villa de Cap Cadet où elles se prélassent. Elle se réveille un jour couverte de brûlures et dépourvue de mémoire. Jeanne Murneau, sa gouvernante, accourt...
Savez-vous que Japrisot est un génie ? Oui, le récit est bien plus ingénieux encore que La Passion des femmes, que j'ai terminé il y a peu, moins ambitieux qu'Un long dimanche de fiançailles ou L'Eté meurtrier.
Encore que...
Déjà lu le 20 mars 2010.