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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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18 février 2011

La Machine à explorer le temps, d'H. G. Wells (1895)

RO90026030Au XIXème siècle, un groupe d'hommes instruits s'interrogent sur la composition de l'espace-temps et l'un d'eux pense avoir trouvé le moyen de voyager sur la 4ème dimension, celle du temps. Il leur donne à observer une machine, qui se volatilise sous leurs yeux. Ils restent un peu sceptiques.

Peu après, le Voyageur du temps survient, blessé, et, tout en se sustentant, leur raconte l'incroyable semaine passée des centaines de milliers d'années plus tard, car c'est dans le futur qu'il a choisi d'aller.

Tout d'abord, les lieux ont semblé enchanteurs : belles personnes aimables et rieuses, nature radieuse, fruits à volonté. Puis le manque d'intelligence et de vocabulaire de ses descendants, qui ne connaissent plus ni science, ni technique, ni abstraction, l'ont frappé... Comment a-t-on pu régresser jusque-là ?


Après quatre pages, j'ai été emportée. Les quatre pages elles-mêmes, posant les pré-supposés physiques du voyage dans le temps m'ont exaltée : l'esprit touche la possibilité de pouvoir le vivre réellement un jour.

Ma question était de savoir dans quel sens Wells ferait voyager son héros ; le choix du futur m'a un peu déçue, car, on ne se refait pas, le passé est ma passion. Mais les interrogations sociologiques sur le futur de la société occidentale humaine étaient plus intéressantes pour l'auteur. Evidemment, s'il fallait écrire le même livre, les habitants du XXIème siècle poseraient le problème de la survie dans un environnement pollué, ce qui n'est pas du tout le souci de Wells.
Le suspense est ménagé tout en étant démonté par les remarques du narrateur qui précise que toutes les suppositions se révèleront fausses. Et, soudain, à l'arrivée des Morlocks, je me suis rappelé que je connaissais un peu ce passage (merci, Sheldon de The Big Bang Theory).
Une très agréable découverte, que j'aurais aimé faire plus tôt.

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Commentaires
T
Apparemment, il a fallu attendre la parution d'une "suite", nommée Les vaisseaux du temps et rédigée par Stephen Baxter, pour que soit résolu (élégamment) le problème des paradoxes temporels...<br /> <br /> Si l'envie vous tente de le lire: ce serait le moment (je n'ose pas dire que le temps en est venu!), dans le cadre du "Mois Wells" que Sibylline (La petite liste) et moi-même (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) co-organisons jusqu'à fin juillet 2022... <br /> <br /> Ouevre de Wells, film ou BD, suite... tout est accepté!
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D
En fait, le paradoxe dont tu parles n'apparaît pas dans ce roman, pas seulement parce que les pérégrinations se font dans le futur, mais aussi parce que le voyageur n'est pas cru à son retour.<br /> <br /> Finalement, comme beaucoup de romans de science-fiction, même si celui-ci peut apparaître original, il s'agit encore d'une contre-utopie !<br /> <br /> Merci de ton passage sur mon blog !
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N
Pas lu. "La guerre des mondes" m'a vaccinée contre Wells, il y a longtemps. C'est peut-être un tort. D'ailleurs, tu me donnes presque envie. Et puis si c'est validé par Sheldon...<br /> <br /> Les romans de SF qui s'attaquent au voyage dans le temps m'énervent, en général, car ils ne résolvent pas le paradoxe "une chose change dans le passé, tout change", ils font juste "comme si de rien n'était", en espérant que ça passe. Je crois n'avoir lu qu'un roman de Matheson et une nouvelle de Van Vogt qui contournaient le problème avec élégance (à défaut de science).<br /> <br /> Pour en revenir à "La machine..." (et même si moi aussi j'aurais choisi le passé), ce que je trouve particulièrement intéressant, c'est cette vision du futur, paradisiaque et benêt. D'habitude, on imagine plutôt un "âge vert" appuyé sur des tonnes de philosophie, de responsabilisation écologique et de conscience politique. En même temps, comme tu le dis, la pollution en 1895... était déjà visible mais pas encore problématique, je suppose.
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D
S'il faut ajouter qch de plus pour te tenter : ça ne surchargera pas ta pàl car il n'est pas très long (la largeur du bouquin tient au fait qu'il y a un deuxième roman à l'intérieur).
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M
Un classique qui me tente bien.
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