Le fait du prince, d'Amélie NOTHOMB (2009)

Un inconnu vient sonner chez Baptiste Bordave, un misanthrope patenté, et meurt chez lui, apparemment d'une attaque, après avoir composé un numéro de téléphone. La veille, Bordave avait conversé avec un autre inconnu justement de cette circonstance et étaient arrivés à la conclusion qu'appeler la police faisait de vous le premier suspect. Cet étrange hasard fait que le héros n'appelle pas immédiatement la police, ce qui l'installe dans un état d'hors-la-loi, le conduisant à prendre la voiture de l'inconnu, Olaf Sildur, de s'installer chez ce dernier, de convoiter sa femme et d'adopter son identité...

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Ce roman est très agréable et rapide à lire. L'étrangeté des circonstances éveille très vite de fortes attentes, car l'intrigue déployée semble avoir des ramifications complexes. La déception sera là, d'ailleurs, Nothomb délaisse le suspense pour botter en touche vers la convention du roman sur l'écriture. Dommage. Sans vouloir l'accabler, il me semble qu'elle avait tout le temps possible pour travailler à sa chute, qui aurait pu être une vraie explosion, digne du début de son roman.

Comments

[Don Swann]

Lequel était-ce ?

[Philippe D]

J'ai lu un Nothomb il y a quelques années, je n'ai pas aimé; je n'ai pas renouvelé l'expérience.
Bon dimanche.