Pompéi, de Robert HARRIS (2005)
Attilius, l'acquarius (ingénieur des eaux) de la région de Naples, engagé après la mystérieuse disparition de son prédécesseur, quinze jours auparavant, a bien du souci. Les eaux des particuliers semblent contaminées par le soufre. Il doit demander l'autorisation à l'amiral Pline (l'Ancien) de fermer les vannes et de chercher à réparer un dégât situé probablement du côté de Pompéi. Il a, en outre, le sentiment qu'un riche parvenu cherche à l'éliminer. Il en aura bientôt la certitude... Mais sa fille Corelia se révèlera d'une aide précieuse. Est-il besoin de préciser que nous sommes en août 79 de notre ère ?...
Je n'en ai pas souvent lu d'écrivains qui aient travaillé sur des détails techniques si pointus et "crédibilisants" que l'ingénierie dans un péplum. Aussi ai-je eu l'impression très agréable d'entrer dans ce premier siècle de notre ère d'une manière plus réaliste que jamais, de m'y promener "en vrai", à l'exception évidemment, du banquet du parvenu Trimalcion, qu'un personnage copie ; et citer l'oeuvre de Pétrone ne dédouane pas Harris à mes yeux. Il aurait mieux valu s'en affranchir tranquillement.