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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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13 mars 2016

MEZEK, de Yann JUILLARD (2010)

mezekIsraël, 1948. Begin, à la tête de l'Irgoun, a affrété l'Antinea et s'apprêter à débarquer.

Björn est un mercenaire suédois à l'avantageuse plastique, qui vient aider l'armée d'Israël : il doit combattre en tant qu'aviateur et former des pilotes israéliens. Seule la Tchécoslovaquie veut bien envoyer des avions "Mezek" vers ce pays, mais ces avions, qu'elle appelle "mules" semblent défectueux : le récit commence avec trois appareils perdus, crashés, en une seule opération. L'état-major continue à glaner des Spitfire, des avions bien plus performants, mais en attendant, il faut bien employer les Mezek et surtout, apprendre à déjouer leurs malfaçons : c'est le travail de la belle et revêche Oona, coiffée en version brune de l'instructrice de Top Gun.

Dans le camp israëlien lui-même, des tensions se manifestent entre les mercenaires, grassement payés aux yeux des natifs, et ceux qui sont hypersensibles à toute allusion à l'Allemagne nazie, au point de tuer à bout portant un mercenaire allemand ou de refuser un film d'instruction technique tourné par le régime nazi...


Björn est la version suédoise et un peu plus mutique d'Alix : le beau blond autout duquel toutes les soldates, systématiquement en short, et vraiment sculpturales, se pressent ; la plage où elles viennent le surprendre (ou non) est une garçonnière des plus esthétiques... Mais il est plus que ça : témoin normalement neutre d'une tranche de l'Histoire qui ne le regarde pas directement, il met au jour les passions humaines, les aberrations diplomatiques et les impasses de la guerre... et il est lui-même un leurre dont il finira par débrouiller l'écheveau à la fin.

Le dessin est très beau (dommage que les beaux gosses se ressemblent autant, on ne les différencie peut-être pas assez), et les couleurs, pastel, sont vraiment agréables. C'est un superbe album que je conserverai et relirai avec plaisir : il est d'une telle densité qu'on ne peut pas espérer tout saisir en une fois. La chute, en forme de coup de poing, se digère très lentement...

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Commentaires
H
Merci pour ta sensibilite. Je ne regrette pas te l avoir fait lire.
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