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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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25 mars 2018

Carmen, de Prosper Mérimée (1845)

carmenLe narrateur rencontre Don José, un gentilhomme basque déchu, devenu un redoutable contrebandier, avant son exécution par garrotage. Ce dernier lui raconte qu'à l'origine de son malheur se trouve une passion malheureuse, jalouse, mal rendue, pour une gitane, Carmen, qui vit dans une liberté absolue, c'est-à-dire qu'elle choisit ses entraves. Il lui en fait le récit.


Mérimée, pas très heureux en amour lui-même, parvient à nous transmettre ce sentiment que nous éprouvons toujours quand une personne nous raconte ses déboires amoureux : l'incompréhension devant tant de docilité pour sa propre déchéance. Mais le mécanisme de la passion destructrice est fort bien analysé. Carmen est comme beaucoup des femmes des nouvelles de Mérimée : celle par qui le tragique arrive, celle qui vous fait faire ce que vous ne voulez pas faire (Colomba, par exemple, qui oblige son frère corse à venger leur père). La crainte de Mérimée est perceptible au point qu'après le récit de la mort de Carmen (qui évoque fort celle de Don Juan qui refuse de se repentir), il enchaîne sur un exposé, d'une cuistrerie dépressurisante, sur les gitans.

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