L'Effet Glapion, de Jacques Audiberti (1959)
Autant Le Mal court fut une agréable découverte, autant L'Effet Glapion a été une interminable torture, onirique, fantaisiste, se voulant drôle mais ne parvenant pas à étouffer l'ennui puis l'exaspération croissants.
Je me contenterai de la présentation charitable de l'éditeur qui dit : "La masse fantasmagorique et carnavalesque des pensées baroques et des hallucinations nourries par une jeune femme seule au logis toute une longue journée... Ces phénomènes font partie de ce que l'auteur a dénommé L'Effet Glapion et qui est, en gros, la vie secrète de l'esprit."
J'adore le "en gros".
Si Audiberti avait dans l'idée de surpasser l'expérience de La Cantatrice chauve (1950), c'est bien raté.
S'il fallait saluer une chose, c'est la qualité de la langue, du style, quel que soit le registre employé.