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13 juin 2020

Le Mal court, de Jacques Audiberti (1948)

le mal court audibertiLa Princesse Alarica passe la nuit dans le domaine de Saxe, dernière étape avant son arrivée dans le royaume d'Occident où elle doit épouser le même jour le roi d'Occident, beau jeune homme. Or un jeune homme survient en pleine nuit, prétendant être le roi, vole un baiser à la princesse, l'alerte est donnée, on lui tire dessus, il s'évanouit non pas tué, seulement assommé. Or voici que le "vrai roi" arrive, accompagné de son cardinal et il n'a pas de bonnes nouvelles... et les valeurs d'Alarica vont s'en trouver bouleversées.

Bien qu'Audiberti sacrifie à la tradition des scènes et propos improbables, un peu oniriques, du théâtre de son temps (mon ton doit vous faire comprendre que je les goûte assez peu), il tient à garder un contrôle et une cohérence si bien que j'ai pu adhérer à l'attitude d'Alarica dans ses pires moments. Le drame est assez captivant car on n'a pas la moindre idée de la façon dont ça pourra se terminer !

Citations :

  • Vous me donnez des agacements dans le bras qui sert à planter des tartes.
  • Ne vous tourmentez pas pour le roi. Il les aura, va ! les petites, la vérole. C'est pas malin, de deviner. Le sort de l'homme est bien connu. Les petites, la vérole...
  • Rien ne tient. Rien ne vaut. Chaque bouche est un piège. Tous les bras se cassent en deux dès qu'on les touche.
  • Et trop de beauté, tu sais ce que ça veut dire ? Ça veut dire un peu de laideur.
  • Engendrer signifie qu'on douta de soi pour accomplir sa vie. L'enfant détruit le parent.

Autre extrait de la pièce, avec Marcel Maréchal qui vient de nous quitter.

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