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9 juillet 2021

The King of Staten Island, de Judd Apatow (2020)

IMG_20200604_142027Scott (Pete Davidson, qui a co-écrit le scénario) vit une sorte d'adolescence puérile et irresponsable chez sa mère, Margie, veuve et infirmière. Tout en se prétendant résilient et en l'affichant avec une certaine indécence, il devient évident pour le spectateur qu'il est toujours sous le contre-coup de la mort violente, dans l'exercice de ses fonctions (cas du père de Pete Davidson), quand il avait 7 ans. Sa passion pour les tatouages (marquer de manière indélébile) vient-elle de cette blessure ? Il voudrait en vivre, mais dessine trop mal et c'est quand il s'avise de tatouer un enfant et que le père de celui-ci fait connaissance de Margie, que sa place à la maison vacille dangereusement...


Je suis très heureuse de n'avoir pas vu la bande-annonce (tout y est) et c'est pour ça que je ne la mettrai pas en bas de ce billet, contrairement à mon habitude.

Dès le début, malgré quelques moments très burlesques, le tragique affleure et il est si visible qu'il s'agit d'un film d'art et d'essai, malgré, je répète, ce comique, que le happy end n'est pas garanti.

Il s'agit d'un récit d'apprentissage qui paraît vouer son protagoniste (de très mauvaise volonté) à l'échec, de péripétie en péripétie mais en réalité, quelque chose se construit en fond, très réaliste, très crédible et qui lui donne toute sa valeur.

Le héros est parfois effrayant de bêtise et d'entêtement, mais les rencontres, la réalité de l'âge adulte le rattrapent à "lui font les pieds" et, finalement, il fait une bonne route.

 

 

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