La Condition humaine, d'André Malraux (1933)
L'action se passe à Shangaï en mars 1927, au moment où la ville est investie par Chang-Kaï-Shek, héritier politique de Sun-Yat-Sen, qui poursuit l'unification de la Chine partagée entre les "seigneurs de la guerre".
Les Syndicats ouvrier de Shangaï, encadrés par les communistes, déclenchent une insurrection pour appuyer les troupes de Chang. Un fois maître de la ville, celui-ci fait arrêter et exécuter les chefs communistes, avec le soutien des milieux d'affaires européens.
Lecture longue et laborieuse. Pour quelques passages qui m'ont réellement intéressée, voire passionnée, concernant les réflexions intérieures de Kyo, Katow et surtout Gisors sur la fameuse condition humaine, il a fallu supporter des dialogues interminables en stichomythies complètement fastidieuses, traitant de détails pour mettre en place une insurrection dont, par manque de culture et de passion pour la stratégie ni pour les romans d'espionnage, je ne saisissais ni les minutieux enjeux, ni les interactions... ni la littérarité...