Le Mot de la fin, d'Ellery Queen (1958)
John Sebastian réunit douze personnes qui ont compté dans sa jeune vie pour fêter avec elles entre Noël et l'Épiphanie (jour de son anniversaire de 25 ans) sa nouvelle : il annoncera le 6 janvier son mariage, son entrée en possession de son héritage, la publication de son premier recueil de poèmes, et... une surprise... Or les surprises se succèdent : un mystérieux Père Noël, un cadavre, un sosie, des messages quotidiens et vingt cadeaux pour John : un chaque jour.
La quasi-détention imposée par la police à la suite de la découverte du premier cadavre rend l'ambiance explosive.
Ce qui m'a agacée, c'est non seulement de ne pas comprendre (on se résignerait à être mené par l'intrigue) mais les piques constantes assénées au lecteur, auquel Ellery Queen feint de supposer la sagacité suffisante : "Cher lecteur, vous connaissez les faits maintenant (...) vous devez être en mesure de trouver la solution ; vous en savez assez (...)"
C'est faux : on n'en sait pas encore assez ! Et c'est parce que l'auteur fait, de manière déloyale, de la rétention d'information !