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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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27 février 2010

L'Etranger, de Luchino Visconti (1967)

etrangerL'HISTOIRE


Adaptation fidèle du roman d'Albert Camus, par Emmanuel Roblès.

Meursault (Marcello Mastroianni) vit à Oran, il est interrogé par un homme de loi. Il raconte que tout a commencé le jour où sa mère est morte. Il était un peu déboussolé, s'est rendu à l'hospice où il avait été obligé de la placer, étant seul, travaillant et ne pouvant prendre soin d'elle au quotidien, sans manifester de peine apparente.

De retour chez lui, il part à la piscine, puis au cinéma avec une adorable collège de travail (Anna Karina)...

Toute cette journée lui sera imputée, à cause d'une amitié avec un souteneur, qui tournera très mal...

MON AVIS


Il semble de bon ton dans la presse comme dans les blogs, de dire que ce film est un navet, que c'est le pire des films de Visconti. Ah bon ? Heureusement. Sans être forcément un chef-d'œuvre, j'ai aimé son atmosphère, le jeu étrange de Mastroianni (je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Alain Delon, malgré tout...).

La beauté de la ville, l'étrangeté des gens, leur humanité douce et rêche, cette mer incroyable, tourmentée, profonde et le sable brillant... Ne parlons pas du soleil ! Il est exactement comment il le fallait. Il ne faut rien y changer, rien du tout.

Parler du fond reviendrait à commenter le roman. Le film met bien en évidence la quasi-entrée dans le fantastique avec ce procès pour meurtre qui tourne (décolonisation oblige) au procès pour immoralité. C'était très osé de traiter la question en 1967...

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Commentaires
J
CAMUS est dans l'air en 2010<br /> Je le redécouvre depuis janvier<br /> Viens de finir LA CHUTE
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