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Mots et Images
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  • Ceci est le journal de mes films, de mes lectures, de mes spectacles et, parfois, des expositions où je vais, sans prétention à l'exhaustivité, à la science, ni à l'objectivité. La fusion avec over-blog a supprimé mes "liens amis" et je les prie de m'en excuser. Je suis la première ennuyée...
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7 juillet 2011

Laisse tomber, il te mérite pas ! de Greg Berendt et de Liz Tuccillo

laisse_tomberLes auteurs font partie du taff de scénaristes de Sex in The City, la série à succès que je n'ai d'ailleurs jamais vue, tant les quelques répliques entendues en zappant m'ont affligée. Ma rencontre avec ce livre, dont je n'aime d'ailleurs pas le titre, était donc fort improbable.

Et pourtant, je ne suis pas loin de penser qu'il faudrait offrir ce livre aux jeunes femmes déboussolées par des messieurs aux comportements, disent-elles, indécodables. Elles feraient à la fois leur propre bien et celui des hommes en prenant bonne note des 16 leçons (très délayées et tournant autour de la même idée) d'icelui.


Ce vademecum, fait de questions-réponses et de fiches récapitulatives au ton humoristique et léger, s'appuie sur un constat fait par Greg, en écoutant ses collègues se raconter leur vie amoureuse avant de commencer à travailler : les femmes sont prêtes à trouver toutes les excuses aux comportements inexcusables des hommes, toutes les raisons, sauf à envisager que, peut-être, si on ne les rappelle pas, si on les oublie, si on les trompe, si on ne veut pas "gâcher la belle amitié", si on ne couche pas avec, si on ne veut pas s'engager, c'est tout simplement... qu'on ne s'intéresse pas vraiment à elles...!

C'est tellement simple que ça a l'air de tomber sous le sens, et pourtant, on préfère souvent croire le chéri obnubilé par l'échec de son mariage précédent, se gargariser de ses obligations professionnelles et de ses voyages, se consoler en considérant qu'à part le fait qu'il soit odieux, il est très gentil... tout plutôt que de s'expliquer les couac de l'autre par le manque d'intérêt qu'on lui inspire.

Petit bémol, soulevé d'ailleurs par Liz, la voix des femmes : si on écoute Greg, on va rester seule, car il a beau jeu, lui. Il est marié, heureux de l'être, avec une femme qu'il appelle, même quand il est occupé, qu'il n'a pas hésité une seconde à épouser quand il a été certain de l'aimer, qu'il ne néglige en aucun cas, etc. Facile, dans ces conditions, de dire : fréquentez un homme comme moi, et tant pis s'ils sont presque tous pris, mieux vaut être seule que mal accompagnée. Liz envisage que si toutes les femmes cessaient d'être complaisantes, les hommes feraient plus d'efforts. Et là, j'abonderai dans le sens de Greg : pourquoi feraient-ils des efforts pour des personnes qui ne les intéressent pas ? Mauriac disait : "La dragée haute ne fait pas bondir ce genre de chiens. Ils préfèrent les pitances servies à terre."

Convaincant ou non, il est quand même salubre, non pas de culpabiliser les femmes en leur disant que si elles étaient plus séduisantes les hommes seraient plus attachés à elles (hors-sujet), mais de les engager à ne pas être plus royalistes que le roi et à ne pas courir les suffrages d'hommes qui manifestent assez clairement leur indifférence à une relation sérieuse avec elles.

J'apprends, en cherchant des images sur la Toile, qu'un film a été tiré de cela. Je ne suis pas certaine qu'il soit aussi drôle que le livre.

 

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