Astérix le Gaulois, de Goscinny & Uderzo (1959)
Les ambitieux ambitionnent déjà de s'emparer de la potion de Panoramix pour évincer Jules César. Mais ils ne savent pas encore à quel point il est impossible de cueillir les irréductibles Gaulois : les occupants des camps romains retranchés sont des novi. On voit bien qu'ils vivent des choses difficiles mais ils n'ont pas encore le fatalisme qu'on leur verra afficher dans les tomes suivants et comptent encore sur la ruse.
Voici enfin le premier tome de la série lu... J'en attendais beaucoup, du moins l'explication de la fortune de toute la série... Je découvre un tome qui, en rapport avec toutes les merveilles qui le suivirent, dénote.
Il semble que le ton ne soit pas encore juste (la façon de s'esclaffer à tout propos des Gaulois est proprement irritante et empêche qu'on puisse soupçonner la moindre finesse, la moindre sagesse chez Panoramix et Astérix. Obélix est sous-employé, Assurancetourix n'est pas encore ligoté à la fin des banquets. Le dessin promet, la couleur n'est pas encore bien tranchée, pas encore vive : ça manque.