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17 janvier 2022

Un corps parfait, d'Eve Ensler (2004)

Un-corps-parfaitA travers le fil directeur d'un personnage, Eve, jouant l'autrice, qui hait son ventre rond au point de perturber son intimité avec son mari, on rencontre un panel de femmes du monde entier en guerre (ou en paix, pour certains pays, notamment ceux où la population connaît bien la famine) avec leur corps, graisse, bien sûr, mais aussi visage, rides, vagin... Les complexées ont intériorisé des diktats esthétiques venant de la mode et de la promotion de quelques mannequins aux physiques exceptionnels, ce qui rend leur situation désespérée et perturbe leur vie intime ; c'est parfois par le biais de pères et de mères aux jugements durs que le désespoir de pouvoir plaire est né et peine à mourir avec eux.

Comme pour Les Monologues du vagin, je n'ai pas aimé sans réserves : pour quelques bonnes idées, quelques formules heureuses, on trouve quand même beaucoup de maladresses, de facilités. J'ai commencé la Préface en me disant que j'allais conseiller cette lecture à une actrice et metteuse en scène parmi mes proches et je n'étais pas arrivée à la moitié que je la recontactais pour dire en synthèse : non, rien.

La paix venant d'Italie et des voyages dans les pays lointains où il y a tellement plus de sagesse, Mange, prie, aime nous avait déjà fait le coup. Admettons toutefois que dernière toute banalité puisse se cacher une vérité...

Citations :

  • "Comment est-ce que je peux être heureuse, Helen? [ma mère] me disait. "Ton père est mort. Ta soeur a eu la polio, elle ne quitte pas sa chaise roulante. Et toi, ma petite Helen, tu as de l'acné..."
  • On se fait piquer, un saigne un peu, on se fait des Botox parties. (...) On est l'immense armée des ménopausées. On ne se sent plus coupables de rien, on n'a plus de temps à perdre, on vous emmerde.
  • Kumar, mon mari, dit de mes fossettes qu'elles sont les parures de mon sourire. (...) Kumar était inquiet quand je lui ai dit que j'allais m'inscrire au club de gym. Il m'a dit : "Priya, ma chérie, ton jahdi est mon pays. J'en connais les collines, les vallons. Si tu perds ton jahdi, je me sentirai en exil.
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