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5 décembre 2010

La Joie de vivre, d'Emile Zola (1884)

joie_vivrePauline Quenu, la fille de Lisa Macquart, a perdu ses parents, charcutiers à Paris, et des parents de province, les Chanteau, la recueillent. Le père est maire d'un petit village menacé par la mer, au bord de l'Atlantique, et des attaques de goutte paralysantes l'ont mis hors d'état de gagner sa vie de manière satisfaisante. Son épouse, ambitieuse, reporte ses attentes sur son fils, Lazare, un jeune homme intelligent, mais cyclothymique, velléitaire, pessimiste. La jeune orpheline arrive sur les entrefaites. Elle va peu à peu se laisser dépouiller de la petite fortune mise de côté par ses parents, par ses bienfaiteurs, tout d'abord en aidant Lazare à se lancer dans ses entreprises, puis par le village entier, dans la désolation... Elle devient la providence de tous ceux qui l'approchent.


C'est vrai qu'avec un tel argument, on s'étonne du titre. En réalité, Pauline Quenu est une force de la nature. Maternelle, douce, avec une échelle de valeurs saines (l'argent vaut-il le bonheur des personnes qui comptent pour nous ?), elle est tout entière dans le don, dans le rire, dans le plaisir d'être là et d'être la providence. De très belles pages sur le plaisir d'être vivant, de vivre à côté de la mer à laquelle elle ressemble.
Le refus de la mesquinerie, des calculs égoïstes, a quelque chose de vivifiant et qui rachète jusqu'à la petitesse de son entourage. On les aime à travers elle.

J'ai lu jusqu'ici : La Fortune des Rougon (1871) - La Curée (1872) - Le Ventre de Paris (1873) - La Conquête de Plassans (1874) - La Faute de l’abbé Mouret (1875) - Son Excellence Eugène Rougon (1876) - L’Assommoir (1877) - Une page d’amour (1878) - Nana (1880) - Pot-Bouille (1882) - Au Bonheur des Dames (1883) - La Joie de vivre (1884) - Germinal (1885) - L'Œuvre (1886) La Terre (1887) - Le Rêve (1888) - La Bête humaine (1890) - L’Argent (1891)

Il me reste à lire : La Débâcle (1892) - Le Docteur Pascal (1893).

 

 

 

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