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Mots et Images
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2 octobre 2011

The Island, de Michael BAY (2004)

the_islandL'HISTOIRE


Dans un monde futuriste, des humains ont échappé à une contamination grâce à une immense quarantaine dont on ne sort que par le truchement d'une loterie, qui emmène les gagnants sur une île où ils vivront enfin en contact avec une nature pure et amicale (c'est là qu'il y aurait des questions à se poser, avec un minimum d'esprit critique, non?).

Des questions, Lincoln Six-Echo (Ewan MacGregor), s'en pose justement à la grande surprise de son médecin. Il supporte de moins en moins d'être contrôlé physiquement à tout bout de champ, notamment sur le plan alimentaire, vestimentaire et ne voit pas vraiment le rapport entre un mode de vie tout à fait liberticide et leur santé. Il est très attiré par Jordan Deux-Delta (Scarlett Johannsson) qui a une façon plus habile, plus doucereuse de contourner les interdits. Mais il est interdit de se rapprocher physiquement. Pourtant, des enfants naissent... Mères et enfants vont automatiquement sur l'île...

MON AVIS


Encore une contre-utopie ! ai-je pensé au début du film. Non que ce soit un défaut rédhibitoire, mais les premières images ont un relent de resucée de 1984, Le Meilleur des mondes, Bienvenue à Gattaca (ne trouvez-vous pas que Scarlett Johansson ressemble un peu à Uma Thurman ? quant à l'affiche... sans commentaire !), entre l'interdiction de "proximité" entre membres de cette société et les scènes de gestation artificielle auxquelles on assiste (bien que des femmes portent aussi des enfants... par quel miracle ? esprit critique, es-tu toujours là ?), il est difficile de penser autrement.

Puis le film prend son indépendance de toutes ces talentueuses références et tourne ensuite au thriller américain avec son charme de grand spectacle et les clichés afférents aux héros épiques.

Un autre grand plaisir : Scarlett Johansson et son adorable bouille d'ado, à la fois plébéienne et aérienne, pure et sensuelle ! La stupeur ravie du... double (argh, spoiler) de Lincoln Six-Echo se comprend à merveille.

Ma seule déception ne regarde que moi, inutile de lire ce paragraphe : le film ressemble terriblement à une nouvelle - moins audacieuse dans l'anticipation technologique) - de SF que j'avais écrite à l'âge de 22 ans ; je ne pourrai plus jamais la faire lire sans qu'on me soupçonne de m'être inspirée de ce film ! Tant pis pour moi !

PS du 10 juillet 2022 : Après avoir lu Auprès de moi toujours, impossible également de publier cette nouvelle.

Vu en vidéo à la demande.

A voir, si possible en VO, si comme moi vous êtes maniaque des accents originels (il faudra se confronter à un moment donné à l'accent américain et écossais)

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Commentaires
L
Ce film est absolument super. Il créé une ambiance absolument horrible où vivent ces gens.
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